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jeudi 25 avril 2013

Conseils à béatrice bourges...

Chère BB (puisqu'il est désormais ordinaire de vous appeler ainsi pour vous démarquer de FB "Facebook… ?"), Bravo d'avoir émergé ou "remerciez Dieu de vous avoir choisi pour défendre cette cause" (mère Theresa) ! Mais permettez-moi de relever quelques erreurs dialectiques que vous faites selon moi, quitte à être trop long et dans l'espoir que vous me lisiez tranquillement : 1. Ne confondez pas "combat spirituel" et civilisation, qui est une organisation des biens naturels et des valeurs accumulées par une société. 2. N'oubliez pas que l'idée même de civilisation est devenue étrangère à l'évidence (ou aux "données immédiates de la conscience" de vos concitoyens : leur évidence est devenue individuelle. 3. Gardez-vous des oxymores comme "non violent et transgressif". Entre deux termes d'une dualité, il faut choisir le moindre. 4. Défendez la famille et le peuple sentant venir la famine, vous êtes en train de le dire, j'en suis heureux. 5. Suivez le conseil d'Henri Hude : si vous voulez mener un combat de civilisation et que votre mouvement s'enracine et perdure, capitalisez et catalysez à la fois le mécontentement des patrons de PME, le mécontentement social des ouvriers et des plus "précaires" pour l'ajouter au mécontentement anthropologique des adversaires du mariage gay. Bien à vous et bon courage J. weinzaepflen

Mariage, mystique et signe...

Dialogue avec Alain Heim Voici la réaction de mon ami Alain Heim à la publication précédente : "salut Julien, je ne pense pas que pour l'Eglise le problème soit tant d'ordre anthropologique que mystique. Si l'on considère que le mariage soit d'abord le signe de l'alliance de Dieu avec les hommes, il présuppose l'altérité. Accepter que le mariage puisse concerner deux personnes de même sexe revient donc à en éliminer sa dimension mystique, ou alors il faudrait pouvoir distinguer un mariage purement religieux d'un "mariage généraliste" n'ayant pas de signification collective. Le vrai problème pour l'Eglise c'est d'attribuer une valeur de signe à un acte concernant des personnes ne le reconnaissant pas. Et la volonté du gouvernement rejoint pernicieusement cette problématique en cherchant à éliminer toute dimension de signe, d'où le conflit. Personnellement je reste assez optimiste quant à l'évolution des choses, c'est sûr que demain la loi sera votée, et quelque soit l'avis du Conseil Constitutionnel, l'Eglise gagnera en pertinence et en profondeur de vue. Les manifestants sincères ont bien compris que cette question touche à la crédibilité même de l'Evangile et ne peut en aucun cas donner lieu à une révolution violente. Si débordements il y a, ils sont certainement plus le fruit des pro-mariage gay pour qui il est vital de discréditer les croyants. Voilà mon avis!" Ma réponse : "A première lecture, je n'avais pas saisi la dimension de "signe" qui est la fine pointe de ta réaction. Je m'étais arrêté à la dimension mystique et me disais que la mystique et la politique ne font pas bon ménage. Il faut dire que, chaque fois que l'eglise parle du mariage (c'est vrai depuis saint-Paul), elle en parle comme d'un signe, d'une réalité figurative, transposition d'une union mystique dans la vie humaine. Le cal Vingt-trois lui-même a porté le débat sur le terrain anthropologique en disant que les différentes autorités religieuses du pays avaient refusé de faire "le front des religions" pour se cantonner à l'anthropologie. Donc ça allait dans mon sens. Concernant la réalité signifiante vécue par un signifiant que nous serions, je suis également perplexe sur la viabilité d'une telle dimension figurative, mais je ne suis vraiment pas"expert en incarnation". Là où je te suis en revanche (et le terrain institutionnel peut être celui du combat dans cette perspective), c'est que, pour notre civilisation penchant vers le nihilisme, rien ne fait plus sens, ni signe. Il s'en faut que nous n'ayons réputé la mort du signe après "la mort du sujet", "la mort de l'homme" (Michel foucault) et, bien sûr, la mort de dieu. Dans un tel contexte culturel, on ne peut se satisfaire de ce que le mariage soit un pur acte civil, car cela participerait à la subversion du signe et à la singerie générale, ce mariage-là étant la subversion d'une institution tournée en dérision. Oui, mais concrètement, que faire maintenant ? Et comment éliminer le problème du catalyseur par lequel on jugera socialement de cette révolte sociale ? 'est une question presque infinie, et la surchauffe ne fait rien pour la sérénitédes débats. Si j'essaie de clarifier cette question avec l'esprit de synthèse que je cherche à mettre dans tout problème ou discussion depuis l'école), il y a trois niveaux d'appréhension de ceproblème : un niveau politico-social, un niveau figuratif ou significatif, et un niveau mystique. La civilisation est au milieu, et ton avis tient ce milieu. Reste le politique et le personnel, ce dernier étant l'espace de l'homme, de l'homme qui ne peut plus se penser que comme individu, même et surtout dans les rapports sociaux. En simplifiant la question, on pourrait la formuler ainsi : comment s'adresser à l'individu contemporain, au sein d'une société qui favorise son individualisme, pour lui parler de civilisation ? Le défi n'est pas mince.

lundi 22 avril 2013

Le mariage gay est un mauvais catalyseur

Un mot sur "la manif pour tous" et "le printemps français" avec le regret que l'eglise catholique ait trouvé dans le mariage gay un os à ronger qui n'est pas très comestible : Le printemps français a choisi un catalyseur anthropologique pour s'opposer à l'inversion de trop à la manière des membres d'une société primitive. Mais ce catalyseur ne contient rien de généreux ni aucune proposition positive. J'entends bien qu'on ne choisit pas le catalyseur d'une insurrection ou d'une révolution, mais comme on juge de tout par les origines, on jugerait de ces menées insurrectionnelles si elles devaient réussir par le défaut du catalyseur.

samedi 13 avril 2013

"Mariage pour tous", une mutation en voie de maturation

MARIAGE POUR TOUS, UNE MUTATION EN VOIE DE MATURATION (J'ai le plaisir et l'honneur de publier cette réflexion décoiffante et décapante de mon amie edma, non que j'en reprenne à mon compte les aspects et paradigmes ésotérique, évoluttionniste ou réincarnationniste, mais parce qu'outre qu'il n'y a jamais d'amitié ni de rencontre de hasard, l'approche physiologique, anthropologique et subtile quie est proposée ici est incomparablement plus riche que "la loi naturelle", habituellement opposée dans ce combat symbolique contre le "mariage homosexuel". Les lignes qui suivent déploient une pensée originale, étonnante et qui a le mérite de faire bouger les lignes de partage un peu trop confortables et établies entre ceux qui sont presque physiquement opposés à ce projet de loi et ceux qui y voient une conquête de la liberté à laquelle on serait d'autant moins fondé à s'opposer qu'elle ne nous enlève rien à titre individuel ou personnel…) L'appellation "mariage pour tous" ne peut être retenue pour présenter à l'opinion le texte de loi censé s'intituler ainsi, car outre qu'elle travestit le véritable titre du texte "ouvrant le mariage aux personnes de même sexe", l'expression est fautive. En effet, une attirance de nature sexuelle entre deux êtres ne signifie pas qu'elle puisse prendre place dans un cadre de légalité, ainsi qu'il appert dans un contexte d'inceste, pour prendre l'exemple le plus extrême. A supposer que le "tous" de l'appellation ne concerne que les êtres humains et qu'onn'accorde pas le statut d'entités aux animaux et à d'autres êtres d'autres catégories telles qu'on les trouve mentionnées et attestées par les grandes religions de l'humanité, ce pronom "tous" ouvre la voie à des déformations qui ne sont pas compatibles avec ce que nous reconnaissons intimement et unanimement comme désirable pour l'être humain actuel.Tout coït (du latincoire, aller ensemble), présuppose un élément mâle et un élément femelle au niveau anatomique. Quand ces conditions ne sont pas réunies effectivement, les êtres humains concernés recourrent à des leurres, soit un leurre au niveau de l'emplacement du corps comme centre pulsionnel pour l'homosexualité masculine, soit un leurre au moyen d'objets confectionnés ou d'animaux et, pour les deux sexes, le recours à la main transformée, soit en gaine réceptrice, soit en organe phalique. Les animaux sont parfois utilisés dans ce même contexte. Là, le caractère de perversion atteint un degré voisin de monstruosité avec ce qui arrive dans la pédophilie ou, pus justement dit, la pédérastie. Ainsi, par quelque côté qu'on envisage l'homosexualité, elle ne peut, sur le plan philosophique, bénéficier d'une reconnaissance légale dans le cadre pérenne du mariage. Car un leurre ou une déviance est voué tôt ou tard à céder la place à la réalitéqu'elle imite, tant le vrai comme l'amour exige d'être reconnu in fine pour tel, faute de quoi la souffrance morale amoindrit l'être concerné et le conduità une mort non pacifiée. Mais comme l'injonction du christ Jésus, le sauveur : "Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés, ne condamnez pas et vous ne serez pas condamnés", cette injonction surplombe la question de l'homosexualité, voici quelques éléments qui aideront à tenir le juste milieu entre le rejet infâmant et l'accession à la même reconnaissance statutaire que les vrais couples. Car on trouve dans les textes sacrés des éléments qui indiquent que la sexualité telle qu'elle existe dans notre strate de temps est destinée à muter et que certaines audaces, qui consistent à séparer la génération de la volupté sont licites à l'être humain dans la dimension créatrice. Ainsi le prologue de Saint-Jean énumère de manière négative "ceux qui sont nés de la chair, nés des sangs, nés d'un vouloir d'homme", et l'on est autorisé à voir la Procréation Médicalement Assistée dans ce "vouloir d'homme" qui fait partie de l'énumération, même si cette énumération est placée sous la suréminence de ceux qui sont "nés de dieu". De même, la Parole : "Hélas pour celles qui l'auront dans le ventre en ces temps de calamité" annoncés par les evangiles, cette Parole signifie, outre le contexte de grande tribulation, que l'humanité doit parvenir à un stade où les femmes ne seront plus à porter leur enfant sur le mode mammifère , où la maternité telle qu'elle existe depuis des millions d'années cédera la place à un autre mode de procréation, analogue à la nature matricielle de la déité que nous ne pouvons pas envisager ni concevoir dans sa perfection à notre stade présent d'évolution, tant le modèle d'amour de la mère pour son enfant est inséparable de la représentation du sein maternel et du fruit de nos entrailles. Mais une lumière juste sur ces données fondamentales vient de l'hindouisme, du bouddhismeet du taoïsme conjugués, auxquels s'adjoint la sagesse de l'Afrique ancestrale. On peut dire de manière annexe que les complexités quasi insurmontables auxquelles va se confronter le projet de "mariage pour tous" s'il est votévont réintroduire quelque chose de la structure clanique, puisqu'un enfant pourrait se retrouver avec plusieurs pères et mèrees, dans le cas des mères porteuses, c'est-à-dire dans la situation inverse de la famille nucléaire occidentale. Ces projets en cours comportent donc une part qui est réutilisable pour aller vers une mutation favorable de la société, à condition que la libération de l'eros soit surplombée par le Logos. A cette condition, on peut espérer que, comme le christ Jésus l'a promis, la mort disparaisse de l'humanité. Mais le chemin est long, très long, et l'humanité étant travaillée par les démons (ou "esprits retardataires") qui viennent contrecarrer l'œuvre des deieux, il faut impérativement apprendre à discerner quels esprits nous influencent, faute de quoi nos enfants nous jugeront et se transformeront en justiciers de manière à faire advenir coûte que coûte un monde de vie, un monde plus heureux. A propos de l'expression "mariage pour tous", on peut considérer que, présentement fautive, elle préfigure néanmoins l'amour fou de chaque créature pour chacune des autres créatures, vivant une relation de couple indéfiniment multipliée et étalée dans le temps. Mais ces perspectives qui sont de l'ordre du rêve le plus fou, si nous voulons y parvenir, nous devons commencer par honorer les lois qui régissent le corps, l'âme et l'esprit et les unifie dans le cœur, en les soumettant à l'amour du christ Jésus, notre Seigneur. L'Amour du christ Jésus est à mettre en œuvre non seulement dans les directions qu'ont amplement prises les catholiques fervents ainsi qu'une multitude de saints et d'êtres réalisés dans d'autres religions et de laïcs, mais également dans le sens de développement de l'ensemble des pôles de l'être humain, dont la représentation la plus adéquate est donnée par l'arbre des séphiroth dans la kabbale. A partir de là, la sanctification des différents pôles amène naturellement au plan terrestre, celui de la manifestation, à être apte à vivre l'amour nuptial. Donc les clefs de la réalisation d'un amour heureux, c'est le travail d'amélioration personnelle, tel qu'il doit être effectué dans les meilleurs casau sein de la structure familiale par l'éducation qui requiert une part de communication, de dialogue, une part de satisfaction, de plaisir, et une part d'effort. Une sociétés qui ne travaille pas à ce juste équilibre est vouée à être remplacée non sans grand domage. Avec la pénétration en Occident des religions et philosophies d'Orient, c'est la notion de métamorphose et d'évolution qui tend à prendre le pas sur les normes considérées comme pérennes et vécues jusqu'alors par la majorité des êtres humains de cette humanité. En effet, le Taï Ghi tu (le yin et le yang) a sa correspondance dans le corps humain. La femme a un germe de masculinité avec le clitoris, l'homme un germe de féminité avec le prépuce. Donc s'il y a un germe qui n'est pas un leurre, qui est effectif, cela signifie que cette vocation féminine dans un corps mâle est appelée à acquérir son plein développement organique et à faire muter le corps mâle en corps féminin et vice versa. La vocation masculine du clitoris dans un corps féminin entraînera la mutation du corps féminin en corps masculin. C'est à partir de ces données physiques qu'ont pu être élaborées des données sur le genre. L'autre élément fondamental qui les a fait surgir, c'est la donnée de l'inversion des corps éthériques entre l'homme et la femme. D'après la connaissance initiatique, le corps éthérique d'un homme est féminin alors que le corps éthérique de la femme est masculin. Ainsi, si l'on met bout à bout les éléments de l'anatomie qui sont mineurs, mais représentés, avec l'inversion du premier des corps subtils, le corps éthérique, on peut voir que l'être humain n'est pas composé d'éléments parfaitement stables, mais également de variables, ce qui trouve sa justification ou son explication dans l'effectivité de la réincarnation. L'homme est effectivement appelé à faire l'expérience d'être tantôt homme, tantôt femme, et cette transmutation a vraiment lieu, mais elle s'opère et se répète au fil des incarnations successives, et c'est une erreur préjudiciable au plein équilibre et au bonheur humain de vouloir courre-circuiter dans l'espace d'une vie ce qui normalement a lieu sur deux vies, puis s'inverse à nouveau et se répète. Homosexualité, onanisme et transsexualité procèdent de la même erreur de vouloir rendre présent, en brûlant les étapes, un état de modification heureuse du stade où l'on en est en vue de dissiper un mal-être. Au niveau de la sensation et pour employer un langage théologique, tous ces comportements relèvent de la soif ou de la concupiscence, qui est elle-même produite en l'être humain par d'autres catégories d'êtres que lui-même. Quand la soif au niveau du chakra sacré est manipulée par des entités démoniaques, elle devient hybris et lubricité. Quand la soif est recueillie par des entités appartenant à la hiérarchie angélique, elle devient désir, c'est-à-dire le moteur de la manifestation, puisque la procréation est issue du désir. Au niveau de l'être intérieur, du cœur et de l'âme, ces déviances sont activées par les mémoires générationnellles bloquées, de même que le célibat non confessionnel et non choisi. Chaque personne doit pouvoir accéder à son histoire familiale, faute de quoi elle est vouée à en reproduire les échecs, et ce repris par d'autres générations, de quatre à sept, jusqu'à ce qu'un cataclysme ou une calamité viennent abolir, rayer les descendants qui n'ont pas réassumer l'héritage mémoriel (cf sodome et gomorhe, tir et sidon, mais aussi les deuils prématurés…), ou jusqu'à ce qu'une mise en lumière de ce qui était caché et un rétablissement des données propices au bonheur humain vienne lui redonner ses droits. En d'autres termes, le Logos doit avoir la prééminence sur l'eros, à partir de quoi une incarnation humaine peut avoir un cours harmonieux. Tout logos, pour ne pas devenir du verbiage, doit s'appuyer sur une parole fondatrice, sur un testament visité de transcendance. A partir de là, conformément à l'islam, on se soumet autant que possible à ces Normes, et on évolue en pliant son individualité qui demande à connaître la liberté, on évolue donc en s'insérant dans l'ordre cosmique. Si tel ou tel se sentent frustrés de ce qu'ils attendent de la vie, la conscience de la réincarnation leur ouvre une espérance, d'autant plus qu'elle s'associe à une expérience de l'impermanence. Tel objet de soif, intense à une période de la vie, devient beaucoup moins important par la suite. Les Normes et par-dessus tout la loi d'amour descendue sur terre par le christ Jésus et préfigurée par Bouddha, ces Normes sont les "moyens habiles" qu'emploie le créateur pour modeler une portion de néant, pour amener à la Lumière une part des ténèbres. Sur d'autres mondes, l'infinie Imagination de Dieu a dû très certainement établir d'autres règles pour faire surgir d'autres êtres. Mais nous avons été mis sur terre, pour la présente incarnation en tout cas. Aussi nous devons honorer les lois de la terre et la famille, avec une parentalité constituée d'un père et d'une mère, cette famille est l'irremplaçable terreau de la croissance harmonieuse des êtres humains. Quand on commence à avoir une infime notion de l'immensité et de l'infinité divine, on est habité de tremblements. Ce tremblement d'effroi, il faut, en mettant en œuvre l'amour et tout ce qu'il entraîne avec lui comme qualités et aptitudes, le transformer en tremblement amoureux, ce qui raisonne avec la phrase du sage indien qui dit approximativement que, tant qu'on ne se roule pas par terre à la seule évocation du Nom de dieu, c'est qu'on n'a pas MARIAGE POUR TOUS, UNE MUTATION EN VOIE DE MATURATION (J'ai le plaisir et l'honneur de publier cette réflexion décoiffante et décapante de mon amie edma, non que j'en reprenne à mon compte les aspects et paradigmes ésotérique, évoluttionniste ou réincarnationniste, mais parce qu'outre qu'il n'y a jamais d'amitié ni de rencontre de hasard, l'approche physiologique, anthropologique et subtile quie est proposée ici est incomparablement plus riche que "la loi naturelle", habituellement opposée dans ce combat symbolique contre le "mariage homosexuel". Les lignes qui suivent déploient une pensée originale, étonnante et qui a le mérite de faire bouger les lignes de partage un peu trop confortables et établies entre ceux qui sont presque physiquement opposés à ce projet de loi et ceux qui y voient une conquête de la liberté à laquelle on serait d'autant moins fondé à s'opposer qu'elle ne nous enlève rien à titre individuel ou personnel…) L'appellation "mariage pour tous" ne peut être retenue pour présenter à l'opinion le texte de loi censé s'intituler ainsi, car outre qu'elle travestit le véritable titre du texte "ouvrant le mariage aux personnes de même sexe", l'expression est fautive. En effet, une attirance de nature sexuelle entre deux êtres ne signifie pas qu'elle puisse prendre place dans un cadre de légalité, ainsi qu'il appert dans un contexte d'inceste, pour prendre l'exemple le plus extrême. A supposer que le "tous" de l'appellation ne concerne que les êtres humains et qu'onn'accorde pas le statut d'entités aux animaux et à d'autres êtres d'autres catégories telles qu'on les trouve mentionnées et attestées par les grandes religions de l'humanité, ce pronom "tous" ouvre la voie à des déformations qui ne sont pas compatibles avec ce que nous reconnaissons intimement et unanimement comme désirable pour l'être humain actuel.Tout coït (du latincoire, aller ensemble), présuppose un élément mâle et un élément femelle au niveau anatomique. Quand ces conditions ne sont pas réunies effectivement, les êtres humains concernés recourrent à des leurres, soit un leurre au niveau de l'emplacement du corps comme centre pulsionnel pour l'homosexualité masculine, soit un leurre au moyen d'objets confectionnés ou d'animaux et, pour les deux sexes, le recours à la main transformée, soit en gaine réceptrice, soit en organe phalique. Les animaux sont parfois utilisés dans ce même contexte. Là, le caractère de perversion atteint un degré voisin de monstruosité avec ce qui arrive dans la pédophilie ou, pus justement dit, la pédérastie. Ainsi, par quelque côté qu'on envisage l'homosexualité, elle ne peut, sur le plan philosophique, bénéficier d'une reconnaissance légale dans le cadre pérenne du mariage. Car un leurre ou une déviance est voué tôt ou tard à céder la place à la réalitéqu'elle imite, tant le vrai comme l'amour exige d'être reconnu in fine pour tel, faute de quoi la souffrance morale amoindrit l'être concerné et le conduità une mort non pacifiée. Mais comme l'injonction du christ Jésus, le sauveur : "Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés, ne condamnez pas et vous ne serez pas condamnés", cette injonction surplombe la question de l'homosexualité, voici quelques éléments qui aideront à tenir le juste milieu entre le rejet infâmant et l'accession à la même reconnaissance statutaire que les vrais couples. Car on trouve dans les textes sacrés des éléments qui indiquent que la sexualité telle qu'elle existe dans notre strate de temps est destinée à muter et que certaines audaces, qui consistent à séparer la génération de la volupté sont licites à l'être humain dans la dimension créatrice. Ainsi le prologue de Saint-Jean énumère de manière négative "ceux qui sont nés de la chair, nés des sangs, nés d'un vouloir d'homme", et l'on est autorisé à voir la Procréation Médicalement Assistée dans ce "vouloir d'homme" qui fait partie de l'énumération, même si cette énumération est placée sous la suréminence de ceux qui sont "nés de dieu". De même, la Parole : "Hélas pour celles qui l'auront dans le ventre en ces temps de calamité" annoncés par les evangiles, cette Parole signifie, outre le contexte de grande tribulation, que l'humanité doit parvenir à un stade où les femmes ne seront plus à porter leur enfant sur le mode mammifère , où la maternité telle qu'elle existe depuis des millions d'années cédera la place à un autre mode de procréation, analogue à la nature matricielle de la déité que nous ne pouvons pas envisager ni concevoir dans sa perfection à notre stade présent d'évolution, tant le modèle d'amour de la mère pour son enfant est inséparable de la représentation du sein maternel et du fruit de nos entrailles. Mais une lumière juste sur ces données fondamentales vient de l'hindouisme, du bouddhismeet du taoïsme conjugués, auxquels s'adjoint la sagesse de l'Afrique ancestrale. On peut dire de manière annexe que les complexités quasi insurmontables auxquelles va se confronter le projet de "mariage pour tous" s'il est votévont réintroduire quelque chose de la structure clanique, puisqu'un enfant pourrait se retrouver avec plusieurs pères et mèrees, dans le cas des mères porteuses, c'est-à-dire dans la situation inverse de la famille nucléaire occidentale. Ces projets en cours comportent donc une part qui est réutilisable pour aller vers une mutation favorable de la société, à condition que la libération de l'eros soit surplombée par le Logos. A cette condition, on peut espérer que, comme le christ Jésus l'a promis, la mort disparaisse de l'humanité. Mais le chemin est long, très long, et l'humanité étant travaillée par les démons (ou "esprits retardataires") qui viennent contrecarrer l'œuvre des deieux, il faut impérativement apprendre à discerner quels esprits nous influencent, faute de quoi nos enfants nous jugeront et se transformeront en justiciers de manière à faire advenir coûte que coûte un monde de vie, un monde plus heureux. A propos de l'expression "mariage pour tous", on peut considérer que, présentement fautive, elle préfigure néanmoins l'amour fou de chaque créature pour chacune des autres créatures, vivant une relation de couple indéfiniment multipliée et étalée dans le temps. Mais ces perspectives qui sont de l'ordre du rêve le plus fou, si nous voulons y parvenir, nous devons commencer par honorer les lois qui régissent le corps, l'âme et l'esprit et les unifie dans le cœur, en les soumettant à l'amour du christ Jésus, notre Seigneur. L'Amour du christ Jésus est à mettre en œuvre non seulement dans les directions qu'ont amplement prises les catholiques fervents ainsi qu'une multitude de saints et d'êtres réalisés dans d'autres religions et de laïcs, mais également dans le sens de développement de l'ensemble des pôles de l'être humain, dont la représentation la plus adéquate est donnée par l'arbre des séphiroth dans la kabbale. A partir de là, la sanctification des différents pôles amène naturellement au plan terrestre, celui de la manifestation, à être apte à vivre l'amour nuptial. Donc les clefs de la réalisation d'un amour heureux, c'est le travail d'amélioration personnelle, tel qu'il doit être effectué dans les meilleurs casau sein de la structure familiale par l'éducation qui requiert une part de communication, de dialogue, une part de satisfaction, de plaisir, et une part d'effort. Une sociétés qui ne travaille pas à ce juste équilibre est vouée à être remplacée non sans grand domage. Avec la pénétration en Occident des religions et philosophies d'Orient, c'est la notion de métamorphose et d'évolution qui tend à prendre le pas sur les normes considérées comme pérennes et vécues jusqu'alors par la majorité des êtres humains de cette humanité. En effet, le Taï Ghi tu (le yin et le yang) a sa correspondance dans le corps humain. La femme a un germe de masculinité avec le clitoris, l'homme un germe de féminité avec le prépuce. Donc s'il y a un germe qui n'est pas un leurre, qui est effectif, cela signifie que cette vocation féminine dans un corps mâle est appelée à acquérir son plein développement organique et à faire muter le corps mâle en corps féminin et vice versa. La vocation masculine du clitoris dans un corps féminin entraînera la mutation du corps féminin en corps masculin. C'est à partir de ces données physiques qu'ont pu être élaborées des données sur le genre. L'autre élément fondamental qui les a fait surgir, c'est la donnée de l'inversion des corps éthériques entre l'homme et la femme. D'après la connaissance initiatique, le corps éthérique d'un homme est féminin alors que le corps éthérique de la femme est masculin. Ainsi, si l'on met bout à bout les éléments de l'anatomie qui sont mineurs, mais représentés, avec l'inversion du premier des corps subtils, le corps éthérique, on peut voir que l'être humain n'est pas composé d'éléments parfaitement stables, mais également de variables, ce qui trouve sa justification ou son explication dans l'effectivité de la réincarnation. L'homme est effectivement appelé à faire l'expérience d'être tantôt homme, tantôt femme, et cette transmutation a vraiment lieu, mais elle s'opère et se répète au fil des incarnations successives, et c'est une erreur préjudiciable au plein équilibre et au bonheur humain de vouloir courre-circuiter dans l'espace d'une vie ce qui normalement a lieu sur deux vies, puis s'inverse à nouveau et se répète. Homosexualité, onanisme et transsexualité procèdent de la même erreur de vouloir rendre présent, en brûlant les étapes, un état de modification heureuse du stade où l'on en est en vue de dissiper un mal-être. Au niveau de la sensation et pour employer un langage théologique, tous ces comportements relèvent de la soif ou de la concupiscence, qui est elle-même produite en l'être humain par d'autres catégories d'êtres que lui-même. Quand la soif au niveau du chakra sacré est manipulée par des entités démoniaques, elle devient hybris et lubricité. Quand la soif est recueillie par des entités appartenant à la hiérarchie angélique, elle devient désir, c'est-à-dire le moteur de la manifestation, puisque la procréation est issue du désir. Au niveau de l'être intérieur, du cœur et de l'âme, ces déviances sont activées par les mémoires générationnellles bloquées, de même que le célibat non confessionnel et non choisi. Chaque personne doit pouvoir accéder à son histoire familiale, faute de quoi elle est vouée à en reproduire les échecs, et ce repris par d'autres générations, de quatre à sept, jusqu'à ce qu'un cataclysme ou une calamité viennent abolir, rayer les descendants qui n'ont pas réassumer l'héritage mémoriel (cf sodome et gomorhe, tir et sidon, mais aussi les deuils prématurés…), ou jusqu'à ce qu'une mise en lumière de ce qui était caché et un rétablissement des données propices au bonheur humain vienne lui redonner ses droits. En d'autres termes, le Logos doit avoir la prééminence sur l'eros, à partir de quoi une incarnation humaine peut avoir un cours harmonieux. Tout logos, pour ne pas devenir du verbiage, doit s'appuyer sur une parole fondatrice, sur un testament visité de transcendance. A partir de là, conformément à l'islam, on se soumet autant que possible à ces Normes, et on évolue en pliant son individualité qui demande à connaître la liberté, on évolue donc en s'insérant dans l'ordre cosmique. Si tel ou tel se sentent frustrés de ce qu'ils attendent de la vie, la conscience de la réincarnation leur ouvre une espérance, d'autant plus qu'elle s'associe à une expérience de l'impermanence. Tel objet de soif, intense à une période de la vie, devient beaucoup moins important par la suite. Les Normes et par-dessus tout la loi d'amour descendue sur terre par le christ Jésus et préfigurée par Bouddha, ces Normes sont les "moyens habiles" qu'emploie le créateur pour modeler une portion de néant, pour amener à la Lumière une part des ténèbres. Sur d'autres mondes, l'infinie Imagination de Dieu a dû très certainement établir d'autres règles pour faire surgir d'autres êtres. Mais nous avons été mis sur terre, pour la présente incarnation en tout cas. Aussi nous devons honorer les lois de la terre et la famille, avec une parentalité constituée d'un père et d'une mère, cette famille est l'irremplaçable terreau de la croissance harmonieuse des êtres humains. Quand on commence à avoir une infime notion de l'immensité et de l'infinité divine, on est habité de tremblements. Ce tremblement d'effroi, il faut, en mettant en œuvre l'amour et tout ce qu'il entraîne avec lui comme qualités et aptitudes, le transformer en tremblement amoureux, ce qui raisonne avec la phrase du sage indien qui dit approximativement que, tant qu'on ne se roule pas par terre à la seule évocation du Nom de dieu, c'est qu'on n'a pas la moindre notion de ce qu'est la déité, le Brahman. la moindre notion de ce qu'est la déité, le Brahman.

Le mariage est-il une institution chrétienne?

Trois questions majeures au sujet du mariage, fruit d'une longue réflexion sur la caducité de ce Sacrement, dans la forme historique qu'il a prises : 1. Est-ce que les conditions dirimentes ou même positives de validité du mariage demeurent recevables aujourd'hui ? 2. (Mais cela s'étend à l'engagement en général, donc cela touche aussi les vœux religieux) : Le mariage comme sacrement reposant sur un serment est-il bien évangélique, dès lors que le sermon... sur la montagne interdit aux hommes de faire des serments (ou plus exactement nous recommande de ne pas en faire)? 3. Est-ce que le mariage repose sur une base suffisamment naturelle pour pouvoir être un engagement que se donnent les époux devant dieu ? Je veux dire que je ne sache personne qui n'ait eu, au moins en esprit (or le désir suffit à qualifier l'adultère)plusieurs amoures. Mais là encore ma question dépasse le seul mariage, et concerne le commandement lui-même (ou la recommandation pour avoir une vie heureuse et digne de la condition de créature de dieu, je crois que ça va mieux en le disant ainsi qu'en parlant de "paroles" comme le font les juifs, car ils entendent "paroles" au sens de Promesse. Or, comme le dit Marie à bernadeth, Dieu "ne nous promet pas le bonheur en ce monde". faire croire le contraire, pardonnez ma verdeur habituelle, relève d'un attrape-couillons de pêcheur d'âmes - j'ai dans l'esprit en faisant cette charge passablement véhémente une rencontre de nouvelle évangélisation pour des jeunes à Paris en 2003 dont l'accroche (publicitaire de l'hameçonneur) était) : "Qui nous fera voir le bonheur ?" -

Mariage et filiation, ma contribution au débat sur "le mariage pour tous"

1. Je pense qu'il y a deux erreurs à ne pas commettre au sujet du mariage: prétendre que le mariage est une institution qui a pour seule fin le couple, et prétendre que c'est une institution qui est uniquement au service de la filiation. Cette seconde affirmation est démentie par le fait qu'on laisse se marier des couples dont la femme n'est plus en âge deprocréer. 2. Il y a aussi deux erreurs à ne pas commettre quant au rôle de la sexualité dans les unions contractuellement sanctionnées par la société: l'erreur minimaliste, qui ne lui donnerait aucun rôle, et l'erreur maximaliste, qui ferait tout reposer sur elle. 3. Partant de là, il faut ajouter un facteur propre à notre époque, qui est le besoin de reconnaissance d'un certain nombre de minorités. 4. Si vous mettez sur le même plan l'union d'un frère et d'une soeur et l'union de deux personnes homosexuelles, vous ferez plus de mal à l'institution familiale que si vous acceptez que les unions civiles homosexuelles bénéficient des mêmes avantages civils que le mariage, excepté la filiation. (C'est pourquoi, à l'époque de la discussion sur le PACS, j'ai toujours pensé que ceux qui voulaient mettre sur le même plan l'union d'un frère et d'une soeur et l'union de deux concubins homo ou hétérosexuels faisaient preuve d'une hypocrisie coupable, qui ferait plus pour la banalisation de l'inceste que si l'on ne niait pas le caractère sexuel de l'union considérée). 5. Seule la filiation à laquelle ouvre de jure le mariage est véritablement contraire au "bien commun" dans le projet de loi dit du "mariage pour tous". Mais si l'on exclut par principe que les contrats d'union civile de personnes homosexuelles portent le moindre droit à la filiation et que l'on admette d'autre part que le mariage est fondé sur ces deux piliers que sont le couple et la filiation, alors l'union civile homosexuelle qu'on aura ouverte ne sera pas un mariage, puisque tout droit à la filiation en seraproscrit. 6. C'est pourquoi la proposition de Frigide barjot est sage, de se battre surtout contre la filiation, même si la motivation de son combat est fautive, qui prétend que le mariage est une institution entièrement dévouée à la filiation.

vendredi 5 avril 2013

Billet d'humeur, Cahuzac et le mariage gay

5 avril 2013 J'en viens à me dire que, contre l'éducation à la culpabilité ou à la déculpabilisation, on devrait favoriser l'éducation à l'examen de conscience. Affaire Cahusac : La plupart des hommes politiques adoptent le principe : "Pas vu, pas pris". L'affaire cahuzac illustre jusqu'à l'indigestion la théorie du bouc émissaire. Manuel valls ne veut même plus lui adresser la parole parce qu'il l'aurait trahi. Celui qui a l'honnêteté d'avouer devient le traître le plus infréquentable. Mais traître à quoi, à la morale ou aux lois du milieu, qui veut que nul ne doit jamais justifier qu'il soit mis fin à l'omerta sur les "petits arrangements entre amis" des baronies ? Et ce alors même qu'il se pourrait que le remords ait en effet tellement "dévasté" Cahuzac, qu'il soit sorti de lui-même et sans aggravation particulière de son cas et de son casier judiciaire de la "spirale du mensonge". On tient un bouc émissaire, on ne va pas le lâcher. Nos sociétés post-chrétiennes ne veulent plus avoir à connaître le pardon. Ca ne les rend pas intelligente,, au point qu'il leur est vain que rené girard croie sous leur ciel et dans leur siècle avoir trouvé le fil à découper le beurre en décrivant très bien le processus par lequel on n'hésite pas à pousser quelqu'un au suicide. L'entourage de Jérôme cahuzac sonne l'alerte, mais on ne va quand même pas libérer la proie en plein lynchage médiatique. Puisque la référence à rené girard n'est décidément pas opératoire (d'autant que Girard se trompe en décrétant que les victimes sont forcément arbitraires et nécessairement innocentes), on en appelle à la fin de l'acharnement sur Cahuzac au nom du dr thierry costa, le médecin de Koh-lanta, qui vient de mettre fin à ses jours parce qu'il ne supportait plus que l'on attente à sa réputation. J'en sais quelque chose, il est très difficile de vivre, précédé d'une réputation sulfureuse, qu'on l'ait ou non méritée. "La mauvaise réputation" de brassens ne devient un conte de fée souriant que par exception. Jérôme Cahuzac est dans le creux de la vague et fait l'objet d'un déchaînement de haine pareil à celui qui a agité la presse en pleine affaire strauss-kahn. Or ces affaires se terminent toutes de la même façon : le plus loin qu'elles aillent, il arrive un moment où on se lasse de lyncher. Après avoir léché, puis lâché, puis lynché, on se lasse. Il se peut aussi que cette lassitude tienne à ce que l'adoubement dans la classe politique soit irréversible et ne permette de déchéance que temporaire. Si Jérôme Cahuzac prend patience, il reviendra come Laurent Fabius ou alain carignon et tout le monde le sait, à commencer par les faiseurs d'opinion les plus indignés. On lèche, on lâche, on lynche, on ressasse, on se lasse et on relance. Le lynchage n'est qu'un hochet, mais pas facile de hoqueter pendant ce lancer de nains de jardin, quand on est le nain lancé par les tefeurs. Franchement, faut être un peu camé pour se réjouir de voir une "faute morale" dans un truc qu'on pardonnerait à n'importequel contribuable, s'il ne s'était pris les ailes dans le piège que lui tendaient ses juges. Eclaboussé par l'affaire, Pierre Moscovici reste inamovible et françois Hollande tient bon sur un point où il fait bien de rester inflexible : il ne dissout pas l'assemblée Nationale et ne remanie pas le gouvernement. La France n'a pas besoin de cette instabilité. Elle aurait peut-être besoin que l'on revienne sur la politique portée jusqu'à l'imposture par l'ancien ministre du budget. Mais François Hollande tient à cette politique et là-dessus, il a franchement et grandement tort. HOECHET TOUT ROUGE, HOCHET TOUJOURS Qu'est-ce qui est le plus condamnable, Qu'on aménage la possibilité de célébrer de rares mariages gays ou qu'on rembourse tous les IVG et toutes les PMA à 100 % en pleine cure d'austérité ? Eh bien, la seconde mesure, autrement plus "concernante" que la première, vient d'être décrétée le jour de Pâques, et l'Eglise catholique s'en fout, parce qu'elle aime mieux se battre sur des enjeux symboliques.